Il n’est pas donné de faire corps. Le corps n’est pas non plus donné. Quand on parle du don de la vie, cette vie que l’on perd ou qui est reprise, le corps se fait rapidement l’objet d’une logique comptable et gestionnaire. Suffirait-il d’écouter le corps, de le comprendre, de répondre à ses besoins, de compenser ses incapacités, de le maîtriser, de parler en son nom ou d’en revendiquer la singularité ? Toutes ces manœuvres ne visent-elles pas au contraire à l’évacuer ou à mettre la main dessus, à le faire taire pour de bon, à se débarrasser de l’angoisse que tout corps procure par sa seule présence ? (...) Seul l’inconscient quand il s’en fait littoral lui permet de ne jamais perdre son Autre, ni de s’y perdre.
125
X215 – 138 pages – 17€
ISBN
978-2-492070-38-9
Des enfants débarquent dans un monde dont la lisibilité s’est perdue. Un monde d’après la catastrophe. Le réinventer avec les lambeaux, les fragments du monde d’avant. Soit que ces enfants aient traversé un cataclysme personnel, soit que la structure de ce monde ne leur ait pas été transmise ou encore qu’elle leur soit demeurée opaque.
C’est le cas des enfants décrits dans ces pages. Mais, et c’est plus subtil, il en est de même pour chaque enfant né après la guerre. Ce monde a l’air cohérent, fondé, efficace. Il a été cisaillé par un discours de mort, on a attenté à la trace.
[…]
L’Antiquité Tardive ou comment vit-on après la fin.
125
X215 – 88 pages – 15€
ISBN :
978-2-492070-41-9
Je reviens dans le sillon creusé par la lame de la langue.
Je reviens à l’endroit où la langue s’origine pour aller la chercher jusque dans ses racines.
Mais toujours les mots se dérobent à la dire et je n’ai que des mots.
Alors j’insiste comme pour la lire d’une infinie lecture même si elle ne trouvera jamais à dire ce qu’elle sait, puisqu’elle ne le sait pas.
Et presque chaque fois et pourtant par surprise, quelque chose surgit qui était déjà là dans la trace de la langue comme pour rappeler que nous sommes construits dans ces petites lettres par où vient à se dire un peu de poésie.
C’était là avant.
Avant quoi ?
125 X215 – 70 pages – 15€
ISBN : 978-2-492070-40-2
La question de ce qui s’inscrit dans une cure, c’est-à-dire ce qui va se déplacer de façon durable ce que dit celui qui parle (et qui se débat avec sa jouissance), va rendre compte d’une trouée dans le savoir inconscient. Des trajets, plus exactement des tracés, en véritables métaphores de l’écriture : inscriptions, écritures, lectures, mais aussi re lectures, ré inscriptions, ré écritures, dans des lacets sans fin, finiront par ouvrir la fin de la cure sur (littéralement) : ce qui a été déchiffré de tous ses frayages […]. Comme matière première du signifiant et matrice des significations, comme lieu bordé par le plus archaïque de la lettre d’où naitrait une constellation de lettres, nous pouvons dès lors confondre le lieu et la lettre. Pressés que nous sommes, de trouver le lieu et la formule, comme Rimbaud nous y invite.
125
X215 – 124 pages – 15€
ISBN
978-2-492070-39-6
Pour toute commande entre le 1er
octobre 2025 et le 1er décembre 2025 recevez le fascicule n°2 du
Retrait |
Au programme deux lectures
croisées : Marie-Jean Sauret lit le dernier livre de Stéphane Fourrier, Dans
les mots de Freud, paru aux éditions le Retrait | en 2024 (Préface de Francis
Hofstein, Frontispice de Jacques Fortier) ; Stéphane Fourrier fait de même
avec le dernier livre de Marie-Jean Sauret, Le roman des Hommes aux loups.
Policier, paru aux éditions de l’insu, 2024, (Préface d’Isabelle Morin,
Postface de Guillaume Nemer, Frontispice de Bernadette Lemouzy).
10 x 16 - 20 pages - offert
ISBN : 978 2 492070 37 2
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