Des Cantos d’Ezra Pound, ce
poème épique monumental,
Philippe Sollers disait qu’il est
« un des symptômes historiques
majeurs du “devenir-psychose”
de l’idéologie dominante (impérialiste), déterminée par la force
inversée et muette, en épaisseur,
de son dehors ». Grand passeur
en France du poète américain,
Dominique de Roux n’hésitait
pas quant à lui, à le ranger avec
L.-F. Céline au rayon des
damnés et des impardonnables
qui ont trouvé le ressort de dire
l’insupportable de toute une
époque.
Jean Christophe Contini retrace
ici l’itinéraire d’une réception
littéraire où les identifications à
l’homme comme à l’œuvre ne
manquent pas.